La chasse aux résistants
Gel CuraSpot 5 % de Galderma, 12 €.
Selon Jacques Savary, dermatologue, « la résistance de l’acné aux antibiotiques locaux est un vrai problème de santé publique. A long terme, les bactéries P.acnes, responsables du phénomène, deviennent résistantes aux traitements et la flore cutanée est perturbée ». La parade : un soin au peroxyde de benzoyle, un actif anti-acnéique qui détruit les bactéries sans aucun phénomène de résistance.
L’effaceur de traces
Effaclar Duo+ de La Roche-Posay, 13,50 €.
La hantise des peaux acnéiques ? Les traces colorées, rouges ou brunes, que laisse le bouton sur son passage et qui peuvent mettre des années à s’effacer, voire s’incruster à jamais. Pour y remédier, La Roche-Posay a dopé sa formule star Effaclar de Procerad, un actif à effet Tipp-Ex qui empêche et corrige la formation de ces taches pigmentaires indélébiles.
Le killer anti-spot
Normaderm Hyaluspot de Vichy, 12,50 €.
Les peaux grasses n’ont pas l’apanage des boutons. Selon Pascale Mora, directrice de la communication scientifique Vichy International, « 70 % des hommes et des femmes ont un bouton au moins une fois par mois. En cause, la peau grasse, mais aussi la fatigue, le stress, le lait, le sucre… Et plus on y touche, moins il disparaît. » La réponse du laboratoire ? Chasser l’intrus en 48 heures sans laisser de trace grâce à une formule cicatrisante (acide hyaluronique, acide salicylique et LHA) à effet pansement invisible.
Le secouriste ultra-safe
Concentré Magnifica de Sanoflore, 18,90 €.
A l’instar du triclosan antiseptique, certaines formules char d’assaut détruisent tout sur leur passage, les bactéries P.acnes mais aussi la flore cutanée. La solution : un complexe 100 % bio qui rivalise avec l’efficacité du triclosan, sans ses effets secondaires. Huiles essentielles de lamiacées et menthe poivrée, perlite matifiante, ce trio d’actifs cible les bactéries sans déséquilibrer l’écosystème cutané.
Troupe d’élite
Anti-Blemish Solutions Clinical de Clinique, 32 €.
C’est prouvé : en 12 semaines, ce gel purifiant offre des résultats comparables au traitement antibiotique local de référence sur la réduction des lésions acnéiques. Sa force de frappe ? Un complexe à base d’acide salicylique exfoliant, d’algue antisébum et d’extrait marin apaisant. Une alternative douce, sans effet secondaire.
Percer la défense adverse
Keracnyl PP de Ducray, 10,50 €.
En 2012, on a découvert que les P.acnes formaient une sorte de coque protectrice qui empêche les traitements antibiotiques locaux de les atteindre, d’où les nombreux échecs thérapeutiques. Trouver la molécule capable de détruire ce bouclier pour cibler les fauteuses de trouble, c’est la dernière innovation des laboratoires Ducray, qui ont mis au point la Myrtacine nouvelle génération. Ce super-actif antibactérien agit comme un cheval de Troie et optimise l’action des traitements locaux.
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,les-nouvelles-cremes-anti-boutons,716491.asp
Source : Marie Claire : Beauté