Et si votre haleine pouvait vous sauver la vie ? Grâce à elle, de nombreuses maladies, et notamment certains cancers pourraient être dépistés.
Outre une mauvaise hygiène bucco-dentaire, la qualité de l’haleine permet d’orienter un diagnostic médical : une haleine fruitée (acidocétose) peut être signe de diabète, une haleine de foie cru peut présager une pathologie hépatique… L’analyse de l’haleine peut donc aider les médecins à constater une maladie.
Analyser l’haleine pour dépister le cancer du poumon
On savait déjà que l’étude de l’haleine pouvait aider certains à dépister certains cancers comme les cancers du sein ou du colon, mais voilà qu’une nouvelle étude évoque la possibilité de détecter le cancer du poumon grâce à l’haleine*.
« Cela pourrait totalement révolutionner le dépistage et le diagnostic du cancer du poumon. Ici la perspective est le développement d’un approche non-invasive, de faible coût, et facile pour la détection précoce et la différenciation du cancer du poumon », a déclaré le Pr Fred Hirsch, de l’école de médecine de l’Université du Colorado, principal auteur de cette découverte.
Comment ça marche ?
Il s’agit d’une technique simple et non-invasive qui permet de distinguer les souffles sains des souffles malades. Le patient souffle dans un appareil et les tests sont basés sur l’analyse des composés organiques volatils (VOC en anglais) contenus dans l’haleine par chromatographie. En effet, puisque la production des VOC est « altérée » chez les patients atteints d’un cancer les repérer est un bon élément diagnostic.
Cette technique pourrait éviter -dans un premier temps au moins- les autres moyens de dépistages plus intrusifs comme la mammographie, les scanners ou les recherche dans les selles et dans le sang. Si un risque est repéré, des analyses plus poussées pourraient alors être faites.
Des appareils en développement
Pour le moment, les appareils analyseurs d’haleine sont dans une phase expérimentale, mais devraient être sur la bonne voie.
Toshiba par exemple, a développé un appareil qui permet déjà d’analyser trois types de gaz : l’acétaldéhyde, l’acétone et le méthane. Le premier serait responsable des maux de tête caractéristiques de la «gueule de bois», après l’ingestion de boissons alcoolisées. Le deuxième serait un indicateur du diabète et des risques d’obésité. Quant au dernier, il serait un bon indicateur pour les problèmes digestifs. (Source : le généraliste.fr)
* résultats présentés à la 50ème réunion annuelle de la société américaine d’oncologie clinique (ASCO)
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,pourquoi-votre-haleine-peut-vous-sauver-la-vie,718162.asp
Source : Marie Claire : Bien-être