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Les actions syndicales ne pourront être de grève, avertit Kris Peeters
Les syndicats sont des organisations qui par essence sont vouées à l’action mais à la suite de l’accord social qui vient d’être scellé, celles-ci ne pourront pas être de « grève », a indiqué jeudi le ministre de l’Emploi, Kris Peeters, lors d’un débat à la Chambre.Il ne pourra être question « d’hypothéquer le fonctionnement des entreprises », a précisé le ministre alors que certains représentants de la majorité se sont étonné de l’appel aux actions lancé par les organisations à peine l’accord social scellé. M. Peeters (CD&V) a rappelé que l’accord scellé pour deux ans était assorti d’un passage garantissant la stabilité dans les secteurs et les entreprises au sein desquels se poursuivront les négociations sociales. La FGTB n’a pas approuvé l’accord mais le premier syndicat du pays, la CSC, dont un peu plus de la moitié des représentés ont avalisé le texte, a appelé, comme le syndicat socialiste, à de nouvelles actions visant plus particulièrement le saut d’index qu’a prévu d’instaurer le gouvernement. Les partenaires sociaux avaient pourtant ce saut d’index « en tête » lors des négociations interprofessionnelles, a souligné jeudi M. Peeters alors que l’opposition lui a rappelé qu’il ne figurait pas dans l’accord interprofessionnel. « Quelles garanties pouvez-vous nous offrir qu’il n’y aura pas d’action de grève? « , a insisté jeudi la députée N-VA Zuha Demir dans sa réplique au ministre, soulignant que toute grève durant les deux prochaines années viserait l’accord de gouvernement et serait donc considérée comme « politique ». « Envoyez l’armée dans les usines », lui ont répliqué les députés PS. « La colère des travailleurs est légitime, nous en serons le relais », a enchaîné Georges Gilkinet (Ecolo). La cheffe de groupe cdH, Catherine Fonck, a invité le gouvernement à miser sur une « véritable révolution fiscale » qui contribuera à faire revenir la paix sociale. L’opposition a souligné que derrière les propos du ministre Peeters qui se voulaient apaisants, sa majorité apparaissait divisée. Le député Egbert Lachaert (Open Vld) a notamment indiqué qu’il était hors de question que le pays soit encore paralysé par le « diktat » et les « prises d’otage » syndicaux.
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