Paris méritait tellement mieux | Voyance par téléphone

C’est avec un avantage de deux buts que le PSG avait la saison passée abordé son match retour à Stamford Bridge. Un an plus tard et les Parisiens, à l’heure de leurs retrouvailles en Ligue des Champions avec Chelsea, n’ont mardi, au Parc des Princes, pu faire mieux qu’un match nul (1-1) face à des Blues largement dominés, mais d’un froid réalisme. Et pourtant, les motifs d’espoir sont peut-être plus nombreux…

Ça commence par un coup de poker. Rarement un avant-match du PSG, sous l’ère qatarie, aura été marqué par une telle effervescence autour de la composition du onze de départ parisien. Dans le contexte si tendu des dernières heures, consécutif à l’hécatombe, qui prive sur blessure Laurent Blanc de quatre joueurs, dont deux titulaires (Thiago Motta, Lucas, Aurier, Cabaye), la décision de l’entraîneur des champions de France de titulariser David Luiz en milieu de terrain plutôt qu’en défense centrale, où Marquinhos tient finalement sa place, fait figure de véritable pari !

Chelsea ouvre le score sur son deuxième tir, le seul cadré !

Même s’ils sont nombreux à estimer David Luiz plus à sa place dans l’entrejeu : « David, même s’il accepte de jouer défenseur central, préfère s’exprimer dans la densité plutôt que dans une position d’attente et de réaction », estimait avant la rencontre, au micro de Canal+, le Français Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens de Chelsea. Une grande première donc depuis l’arrivée du Brésilien dans la capitale l’été dernier, en provenance des… Blues. Là même où José Mourinho, avant de se séparer du joueur, ne jurait que par un David Luiz positionné au milieu de terrain. Ou comment Laurent Blanc, dans le match à distance qui l’oppose au « Special One », s’essaye à une tactique de l’arroseur arrosé en reprenant l’une des marottes de son rival.

Courtois cache la misère à Chelsez

Et s’il en faut sans doute plus pour ébranler l’actuel leader de la Premier League, plus tout aussi fringant que lors du tirage au sort de ces huitièmes de finale puisqu’il a depuis tout de même accumulé deux défaites et trois nuls en quatorze matches, l’option est loin d’être neutre. Ne préfigure-t-elle pas les prochaines années de ce PSG, où David Luiz, comme Marquinhos incarne l’avenir ? En attendant, le présent, c’est la nécessité pour les Parisiens de ne pas compromettre leurs chances dès ce match aller au Parc…

Ils s’y emploient avec cette première double opportunité coup sur coup. En trente secondes, Zlatan Ibrahimovic et Blaise Matuidi, en un échange de bons procédés, trouve successivement la tête de l’un et de l’autre dans la surface pour inquiéter Thibaut Courtois, préféré à Petr Cech (11e). Le Belge, par deux fois, répond présent (11e). Si le PSG a bouleversé son système et si Chelsea n’offre plus, dit-on, les mêmes garanties, notamment au niveau d’une charnière Cahill-Terry plus perfectible, les défenses prennent le pas sur les attaques. C’est pourtant Paris qui, malgré deux solides interventions de Salvatore Sirigu, se montre le plus dangereux, cette fois sur coup de pied arrêté avec ce corner au premier poteau et le classique coup de tête d’Edinson Cavani, qui contraint encore Courtois à la parade (34e). Seulement, dans la continuité de l’action, ou presque, c’est toute la défense des Blues qui surprend son adversaire. Sur un deuxième ballon, mal repoussé, un centre de John Terry, une déviation en aile de pigeon de Gary Cahill et le coup de tête gagnant de Branislav Ivanovic (0-1, 36e) : Chelsea ouvre le score sur son deuxième tir, le seul cadré ! Et, accessoirement, sur une faute de marquage de… David Luiz.

C’est néanmoins mal payé pour l’équipe de Laurent Blanc pas récompensée de ses initiatives par cette ouverture du score contre le cours du jeu. Une mainmise que Paris sait conserver à la reprise. En y ajoutant cette fois l’efficacité. Si « Ibra », par sa puissance retrouvée, s’est montré le plus dangereux, c’est Cavani qui, sur le centre de Matuidi, suite à un jeu à deux avec Maxwell, est cette fois oublié par Terry et Cahill pour un coup de tête fatal à Courtois (1-1, 54e). Une égalisation qui libère le PSG désormais plus dominateur que jamais et tout près du break sur ce une-deux entre Ibrahimovic et Ezequiel Lavezzi derrière lequel le Suédois bute sur Courtois et Lavezzi sur… le talon d’Azpilicueta, heureux devant sa ligne (60e). Courtois toujours et encore qui dévie le coup de tête de David Luiz au-dessus de sa barre (66e). Le dernier rempart des Blues est un cache misère au cœur d’un match peu flatteur pour Chelsea, dont les individualités, offensives notamment, à l’image de Diego Costa et à un degré moindre d’Eden Hazard, sont transparentes. Mais Paris manque de cette efficacité comme sur ce nouveau une-deux parfait entre Matuidi et Cavani, suivi d’un double contact de l’Uruguayen pour enrhumer deux défenseurs et d’une frappe ratée, en angle fermé, venue mourir à la base du poteau de Courtois (81e). Et encore sur cet ultime coup de tête d’Ibrahimovic boxé par le sauveur des Blues (90e+2). Il y a un an, le PSG abordait le match retour à Londres avec deux buts d’avance au terme d’un match aller au score flatteur (3-1). Sa marge sera autrement plus réduite dans quinze jours à Stamford Bridge, et pourtant sa tenue sur ce match aller lui laisse peut-être plus de motifs d’espoir. Paradoxalement.

Source Article from http://www.msn.com/fr-be/sport/football/ligue-des-champions-paris-méritait-tellement-mieux/ar-BBhGzi3?srcref=rss
Source:MSN Belgique – Outlook, Skype, toute l’actualité en continu