C’est peu dire que les nouvelles extensions.adult et.porn font des émules. Depuis quelques semaines, les internautes peuvent acheter des noms de domaine qui changent des sempiternels.fr et.com. Il suffit que ces extensions soient validées par l’Icann, l’organisme américain chargé de les réglementer. Aux 250 extensions qui existent déjà s’ajouteront 860 autres termes. Elles seront visibles à partir du 1er juin.
99$ pour un an de tranquillité
Apple, Facebook, Mc Donalds ou encore Nike et Nintendo ont vu le coup venir et ont tout de suite acheté leurs.porn et.adult. Au cas où des petits malins auraient l’idée de créer Facebook.porn et diffuser des contenus à caractère pornographique. La chanteuse pop Taylor Swift a également pris les devants en déposant les adresses taylorswift.porn, taylorswift.adult et taylorswift.xxx. Pour 99$ par an, la chanteuse américaine s’assure la tranquillité de ne pas voir son image ternie par des sites de faussaires.
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Il n’y a pas que les extensions à caractère sexuel qui peuvent potentiellement nuire aux marques et personnalités. L’extension.sucks (traduisez « c’est nul » en anglais) peut être nuisible pour les entreprises dont le nom de domaine y serait lié.
Cette pratique qui consiste à accaparer le nom d’une entreprise en détournant sa vocation s’appelle le cyber-squatting. Les entreprises peuvent lancer des procédures contre ses squatteurs mais elles sont coûteuses.
Il est toujours conseillé aux entreprises renommées de réserver tous les noms de domaine possibles. Un business s’est créé autour de la protection des réputations sur Internet, avec toute une flopée de services comme du conseil en cyber-squatting, surveillance d’e-réputation ou veille marketing.
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