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D.R.
Alors que son nouveau film The Valley of Love sort le 17 juin sur les écrans français, l’acteur interviewé par L’Obs n’a pas mâché ses mots quant au palmarès du Festival de Cannes. Il faut dire qu’il était en compétition avec le film de Guillaume Nicloux, et qu’il est reparti bredouille. «Je m’en fous, moi, de Cannes, mais puisqu’on y est allés, j’aurais bien aimé que l’on donne le prix du scénario à Guillaume Nicloux, il le méritait. Le palmarès ressemble à ce qu’est devenu Cannes, il est franco-bourgeois», balance le comédien de 66 ans faisant référence aux prix remportés par Jacques Audiard (Palme d’Or pour Dheepan), Vincent Lindon et Emmanuelle Bercot (Prix d’interprétation pour La Loi du marché et Mon roi).
Si Vincent Lindon trouve grâce aux yeux du comédien: «Ce qui ne m’empêche pas d’être profondément heureux pour Vincent Lindon, qui est un garçon merveilleux et qui contribue grandement à la résurrection d’un cinéma français que nous n’avons plus et qui nous est essentiel. Vincent a en lui cette force qui inspire le désir et qu’il communique au spectateur», il n’en va pas de même pour le duo de Mon roi, que Gérard Depardieu ne semble guère avoir apprécié: «Pour ce qui est de Maïwenn et Emmanuelle Bercot, en revanche, passons…»,
Quand au réalisateur d’Un prophète, Gérard Depardieu se dit «heureux pour lui». «Surtout, il a parlé de son père, je me demande même si ce n’est pas la première fois. […] Quand, sur scène, Jacques a parlé de Michel, les étoiles brillaient dans ses yeux. On peut avoir confiance, allez, peut-être qu’il va guérir!», déclare-t-il sans donner plus d’explication.
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