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1. « Laisse, je vais le faire! »
Oups! Certains jours, nos enfants jouent avec nos nerfs! Mais ce n’est pas une raison pour leur lancer une phrase mesquine à la tête. Attention, tout n’est pas bon à dire. Voici 10 choses à ne pas dire à ses enfants.1. « Laisse, je vais le faire! ». Cette phrase est, à première vue, banale, voire même inoffensive. On pourrait même croire que vous désirez épargner un souci ou une tâche à votre enfant. Mais elle sous-entend plutôt que vous le croyez incapable de réussir. Votre enfant comprend qu’il n’est pas assez bon pour se lancer, pas assez doué pour réussir et pas assez débrouillard pour vous surprendre. Dur coup pour son estime. Bien sûr, vous voulez probablement que tout aille plus vite (c’est tellement lent parfois, un gamin!), mais c’est ainsi qu’il apprend et c’est à vous, l’adulte, de lui laisser la chance d’essayer. Il doit pouvoir expérimenter et faire à sa manière – même si ça vous met les nerfs en boule!
© Fournis par Espresso2. « Tu es l’amour de ma vie! »
2. « Tu es l’amour de ma vie! »
C’est beaucoup! Beaucoup trop même! Vous déposez sur les frêles épaules de votre petit un poids extrêmement lourd à porter : votre bonheur! Vous avez transféré toute votre attention et votre besoin d’amour sur lui. Il est le centre de votre vie, le seul qui doit donner un sens à votre existence! Ouch! Quand vous vous entendez dire une telle phrase à votre enfant, posez-vous des questions. Il y a une faille en vous! Et ce n’est pas à votre gamin de la colmater. D’autres phrases semblables : « Tu es mon bonheur! », « Tu es ma plus belle réalisation! », « Tu es ce que j’ai fait de mieux! », « Toi, au moins, tu ne m’abandonneras jamais! », etc. Méfiez-vous!
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3. « Wow! Ton dessin est vraiment trop génial! »
Mettre son enfant sur un piédestal est une erreur commune à bien des parents. Ça commence avec des prouesses simples qui ne dépassent pas les murs de la maison. Vous le croyez sincèrement plus fin, plus intelligent, plus doué et plus exceptionnel que tous les autres. Mais ce n’est pas si bon pour son estime de soi qui subira un violent électrochoc quand votre enfant s’apercevra qu’il n’est pas si exceptionnel que vous le prétendez. À l’école ou au parc, bref quand il sera en contact avec d’autres gamins, il se comparera avec les autres… et constatera que vous lui avez menti.
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4. « Tu vois, on est en retard à cause de toi! »
4. « Tu vois, on est en retard à cause de toi! »
Ah, l’excuse facile qui sort trop vite de votre bouche les matins où rien ne va comme il faut! Bon, vous pourriez jeter le blâme sur le stress ambiant qui règne dans votre cacophonique maison dès le réveil, sur votre mauvaise nuit (encore!) ou sur vos règles, mais est-ce que ce serait juste envers votre enfant? Peut-être ne s’est-il pas pressé (comme d’habitude), mais il n’a pas à sentir que si la maisonnée ne tourne pas rond, c’est de sa faute. Dans le feu de l’action, vous pouvez échapper cette phrase, mais de grâce, excusez-vous ensuite. C’est essentiel!
© Fournis par Espresso5. « Arrête de pleurer comme un bébé! »
5. « Arrête de pleurer comme un bébé! »
Ou la version courte : « Arrête de faire le bébé! » Quand un enfant pleure, c’est qu’il cherche à exprimer quelque chose. Vouloir qu’il arrête signifie que vous préférez qu’il vous cache ses réelles émotions. Une habitude qu’il pourrait facilement prendre et que vous regretterez amèrement dans quelques années alors que ce sera vous qui le supplierez de vous parler. Au lieu de lui dire d’arrêter de pleurer, cherchez à savoir ce que veulent dire ces larmes. Apprenez-lui à mettre des mots sur ses sentiments. Voilà un réel cadeau à lui faire!
© Fournis par Espresso6. « Ton frère, lui… »
6. « Ton frère, lui… »Ou la variante avec la sœur!
Ces phrases dans lesquelles vous comparez vos enfants – souvent à la négative – attisent la rivalité entre eux. Sans réellement vous en apercevoir, vous installez un climat de comparaison néfaste entre eux. Du coup, vous encouragez une compétition malsaine au sein de votre famille au lieu d’instaurer les bases d’une franche et belle complicité. En comparant vos enfants entre eux, ne soyez pas surpris si ensuite vous êtes témoin – et victime, il en va de soi! – d’une guerre sans fin pour savoir qui aura le dessus sur l’autre
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7. « Tu fais exprès ou quoi »
7. « Tu fais exprès ou quoi »
Un enfant fait des gaffes. Un enfant échappe des trucs. Un enfant oublie. Un enfant est (souvent) maladroit. Un enfant, c’est un enfant. Cessez de le réprimander sans cesse dès qu’il fait une erreur. Votre enfant n’aura plus envie d’oser et d’aller de l’avant. Il craindra toujours de se mettre les pieds dans les plats et d’attirer vos remontrances. Et du coup, vous bafouez toute sa confiance en lui!
© Fournis par Espresso8. « Tu me déçois tellement! »
8. « Tu me déçois tellement! »
C’est votre enfant qui vous déçoit, ou son comportement? La différence semble bien minime, mais elle est d’une importance cruciale. Vous devez faire attention. Votre enfant a besoin de savoir que vous l’aimez même s’il n’a pas obtenu 90 % dans son contrôle à l’école ou s’il désire arrêter ses cours de piano. Si votre enfant sent qu’il vous déçoit, il comprend aussi que votre bonheur dépend de son attitude, de ses notes, de ses agissements, etc. Vous préférez que votre enfant soit à la hauteur de toutes vos attentes sans être véritablement heureux ou qu’il suive ses rêves?
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9. « Tu ressembles tellement à ton père… »
9. « Tu ressembles tellement à ton père… »
Ou autre allusion au fait que son père (ou sa mère) est un être terrible dont il faut se méfier. Quand vous balancez un commentaire sur l’autre parent en vous servant de votre enfant, c’est comme si vous utilisiez ce dernier pour vous venger. Soyez plus intelligent que ça si vous manigancez une vengeance et laissez vos enfants en dehors de vos chicanes d’adultes. Votre petit n’a pas à subir vos états d’âme d’adultes et il n’est pas celui qui doit recevoir le fiel de votre hargne envers votre (ex) conjoint.
© Fournis par Espresso10.« Tu m’énerves tellement! »
10.« Tu m’énerves tellement! »
Il est vrai qu’un enfant a le don inouï de tester notre patience. Il est implacable pour poser des questions embêtantes à toute heure du jour (et tout particulièrement juste au moment où on le met au lit, quand on est en pleine préparation du repas tout en réglant un dossier au téléphone ou quand on a un mal de tête carabiné), à vouloir se relever six fois avant de dormir pour une microsieste de 15 minutes, à prendre son temps quand on est pressé (« Je veux regarder la fourmi, elle est mignonne! » alors qu’on est déjà en retard!), etc. Oui, notre patience s’étiole, mais vous ne devez pas lui dire qu’il vous énerve. Au mieux, pensez-le, mais ne le lui dites pas directement!
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Source:MSN Belgique – Hotmail, Outlook, Skype, actualité, photos et vidéos