Melania Trump sort de l’ombre | Voyance par téléphone

L’éblouissante Melania Trump sera-t-elle première dame ? En tout cas, elle ne ressemble à aucune de celles que l’Amérique a connues. A 45 ans, le mannequin originaire de Slovénie jongle entre les casquettes : animatrice télé, créatrice de bijoux mère de famille. Elle est la troisième épouse du millionnaire et désormais candidat, Donald Trump. Jusqu’ici demeurée dans l’ombre de son mari tapageur, elle s’est livrée mercredi 6 janvier dans les pages du magazine Harper’s Bazar.

« La presse dit que je suis timide, mais je ne le suis pas » lâche Melania Trump. Si elle est restée effacée pendant les premiers temps de la campagne, c’était par choix. « J’ai choisi de ne pas m’investir en politique, parce que c’est le boulot de mon mari. Mais en privé, je suis très politisée, et je suis la campagne dans les moindres détails » affirme-t-elle. Elle ajoute, fière : « ne pas participer à la campagne de Donald, c’est mon choix. J’ai ma propre opinion, je suis moi-même, et je pense que c’est ce qu’il aime chez moi. »

Le couple vit avec leur fils, Barron, âgé de 9 ans, dans un luxueux penthouse new-yorkais à la décoration clinquante. Récemment, l’équipe du Saturday Night Live s’était moquée de leur intérieur. « Il paraît que les Trump ont le même décorateur que Saddam Hussein » ironisait une humoriste, hilare. Effectivement, leurs appartements comptent une réplique de la galerie des glaces de Versailles, une fontaine de marbre blanc, et des plafonds peints à la main, représentant des chérubins au milieu des nuages. Barron serait même l’heureux propriétaire d’une Mercedes-Benz taille enfant, immatriculée à son nom. En matière de style de vie, comme en politique, la démesure est la marque de fabrique des Trump.

La candidature de Trump a été un choix collectif, mais pas un choix facile. Melania raconte : « On a pris cette décision en famille. J’ai longuement expliqué tout ça à mon fils. Je lui ai dit ‘Papa veut devenir président’ pour qu’il comprenne bien. » Elle essaie d’être présente au maximum auprès de son mari : « Surtout pendant les débats. Je suis toujours là pour le soutenir. » No comment sur les récentes sorties sexistes et anti-immigration du candidat Trump, qui ont déclenché les foudres de nombreuses personnalités. Sa femme, qui n’a obtenu la nationalité américaine qu’en 2006, ne semble pas s’en offusquer. « Je lui donne mon avis, parfois il le prend en compte, parfois non. Suis-je tout le temps d’accord avec lui ? Bien sûr que non, je crois que c’est ce qui fait la solidité de notre couple » estime-t-elle.

Lorsqu’on lui demande pourquoi son mari ferait un bon président, elle répond du tac au tac. « C’est un grand leader, le meilleur, et un négociateur incroyable. L’Amérique a besoin de lui, et lui croit en l’Amérique. C’est important, parce que le pays traverse une période de graves troubles. » Quels troubles ? « Je ne veux pas rentrer dans les détails. Mais je sais qu’il a toutes les qualités pour être un président merveilleux. » La confiance de Melania est inébranlable. Et elle se voit déjà accompagner son homme jusqu’au bureau ovale. Les premières dames qu’elle admire ? Nancy Reagan, Jackie Kennedy et… Carla Bruni-Sarkozy, qui était mannequin elle aussi.

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