Muscler les zones rebelles grâce à l’équitation
Galop, pas, trot… Toutes les allures font travailler des muscles rarement sollicités par ailleurs. Principalement les adducteurs – à l’intérieur des cuisses -, qui doivent suivre en suspension les impulsions du cheval (environ 100/min, au pas). Aucun risque de « gonflette » : le rythme des contractions est tel que le résultat s’apprécie en termes de galbe plus que de volume. En clair, on a vite la cuisse fuselée ! Autres muscles profonds à bosser dur : les abdominaux et les dorsaux.
Gagner une jolie posture et un beau port de tête
Le mouvement permanent de rétroversion du bassin, indispensable pour tenir l’« assiette », oblige à redresser le dos et à relever la tête. Mais le bonus c’est que, une fois acquis, le réflexe de se tenir bien droite se garde, même à terre. Et un port de tête altier, non seulement c’est ultra-chic mais ça allonge visuellement la silhouette ! Il n’y a qu’a regarder la princesse Charlotte Casiraghi elle-même championne d’équitation.
Quadrini Marco/Olycom/ABACA
Se rapprocher de la nature
Une randonnée équestre n’a rien à voir avec une « classique » balade en forêt. Le rapport avec l’environnement est modifié. D’abord parce qu’on ne voit pas les mêmes choses en hauteur ; ensuite parce les sensations du cheval – (vibrer dès qu’il entend un oiseau, qu’il voit un chevreuil ou s’il se méfie à l’approche d’un bosquet…) deviennent aussi les nôtres.
Cultiver son relationnel
C’est un aspect primordial de cette discipline de couple (le cheval et l’homme) : savoir faire confiance à l’autre (l’autre en question étant un animal de 500 kg !), mais aussi prendre confiance en soi pour le maîtriser. C’est tout l’art du rapport dominant/dominé, qui implique de trouver la juste distance, le dialogue vrai et le respect envers sa monture. Cette complicité spécifique fait d’ailleurs de l’équitation une excellente thérapie de rééducation et de réinsertion sociale.
Se vider la tête
Sur un cheval, on ne pense à rien d’autre. On est là à 100 %, sans idées parasites. La concentration (surtout pour les débutants) nécessite un recentrage sur soi bénéfique pour déconnecter. De quoi oublier le stress du travail.
Combien ça coûte ?
Un cavalier non propriétaire de son cheval consacre environ 100 € par mois (tenue comprise) pour une heure de pratique par semaine. Un propriétaire dépensera au moins 300 € (davantage en région parisienne).
Combien de temps pour savoir monter à cheval ?
Un entraînement de neuf mois, à raison d’une heure par semaine, permet de rester en selle et de se tenir aux trois allures, mais seulement en manège. Pour être un cavalier de très bon niveau, compter dix ans. Chassez les idées reçues de votre tête, vous pouvez très bien débuter l’équitation à l’âge adulte. L’essentiel étant de trouver une discipline sportive dans laquelle vous pourrez vous épanouir et trouver du plaisir.
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,equitation,20262,331371.asp
Source : Marie Claire : Bien-être