3 500 couples témoignent dans une enquête Expat value : le livre blanc de leur expérience d’expatriés avec un regard plus particulier sur la carrière de leurs conjoints : une mine d’or pour les futurs déplacés. Surtout pour les femmes pour qui la réalité a tendance à rejoindre le cliché : 91 % des conjoints d’expatriés sont des conjointes.
Les femmes qui suivent leur mari à l’étranger
Suivre son homme n’impose pas de renoncer à travailler. Une majorité d’interviewées refusent de se tourner les pouces. Beaucoup, pragmatiques, veulent assurer leurs arrières -et leur carrière- en pensant au fameux « retour ». Un tiers des femmes qui suivent leurs maris en profiteront pour tenter de se lancer dans un projet personnel, une nouvelle aventure.
Mais la recherche d’emploi est truffée d’obstacles. L’absence de réseau qui reste de loin le procédé le plus efficace pour décrocher un boulot sera un handicap. Une mauvaise maîtrise de la langue, un vilain défaut très français, les pénalisera également, à l’instar d’une connaissance médiocre du marché local qui rendra leurs compétences inutiles car non-adaptées à la culture.
Autant de barrières au travail qui tempèrent de beaucoup l’ardeur des volontaires puisqu’in fine, seule la moitié de celles qui souhaitaient travailler trouvent effectivement un emploi. Mais, s’il est si difficile de trouver un job, qui peut les blâmer d’abandonner ? Un constat donné par l’étude qui insiste sur le fait que si ces dernières veulent décrocher un boulot, elles devront accepter de céder sur leurs exigences car la moitié des conjointes d’expatriés ont vu leur salaire régresser tandis qu’un tiers baisse dans la hiérarchie et voit le périmètre de leur poste se réduire.
La note positive dans tout cela ? 43% de celles qui travaillent ont pu « progresser en compétence » ou plus exactement élargir leurs compétences qu’elles pourront ensuite valoriser dans un nouveau job.
Alors qu’est-ce qu’on fait ? On part ou on ne part pas ? On part prévenue et parée. Pour ne rien regretter à l’instar d’une immense majorité des couples expatriés qui dressent un bilan globalement positif de leur séjour à l’étranger.
Pour plus d’information :
Expat value : le livre blanc (agence c3m)
Site de la Caisse des français de l’étranger (collaboration sur l’enquête)
Source : Marie Claire : Bien-être