Il y a 5 ans, la loi Copé-Zimmermann était promulguée, instaurant un seuil minimal de 40% de femmes dans les conseils d’administration et de direction des grandes entreprises pour 2017.
A 1 an de l’échéance, mercredi 10 février, le HCEfh (Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes) et le CSEP (Conseil Supérieur à l’Égalité Professionnelle) ont remis un rapport à Pascale Boistard alors secrétaire d’État chargée des Droits des femmes, dressant un état des lieux et formulant des recommandations.
Un bilan nuancé
Partant de loin, les progrès sont indéniables : il y a 3 fois plus de femmes aujourd’hui qu’en 2009 dans les conseils des 120 plus grosses entreprises françaises cotées en bourse. A 8 points seulement des 40% à atteindre. Mais ce sont les bonnes élèves de la classe. Les 400 entreprises non cotées également concernées font de la résistance avec à peine plus de 14% de femmes au sein de leurs conseils. Un mauvais résultat dû à une ignorance de la législation en vigueur mais aussi à un Etat peu vigilant et trop permissif qui n’userait pas assez du bâton avec les réfractaires.
Le bilan se ternit encore un peu si l’on note que le partage des sièges se rééquilibre par la force des lois mais pas le partage du pouvoir. 95% des conseils sont encore dirigés par des hommes.
Mieux faire en terme de parité : oui mais comment ?
« La parité c’est aussi un critère d’efficacité de nos politiques économiques » a affirmé Pascale Boistard qui croit en l’existence d’un vivier de femmes qualifiées et compétentes, autant de talents laissés en friche. Elle ajoute que « la France doit être force de proposition », « un modèle ». Pour y arriver, le rapport fourni des pistes comme un rappel plus pressant aux entreprises de leur obligations légales et l’accompagnement des femmes dans leur parcours. La révolution lente est en marche ?
Pour lire le rapport et pour plus d’informations le site
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,femme-parite-travail-egalite-sexisme,814438.asp
Source : Marie Claire : Bien-être