Serions-nous revenues aux années 60 ? Consultante en communication, Angélique, 43 ans, s’est repliée sur le « bon vieux » préservatif, après avoir été terrorisée par l’afflux d’informations contradictoires à propos des pilules. Désormais, celles dites « de 3e génération », bien que toujours autorisées et prescrites, ne sont plus remboursées par la Sécurité sociale. 1,5 à 2 millions d’utilisatrices sont concernées, sur quelque 5 millions de femmes sous pilule. Comme la plupart d’entre elles, Angélique s’interroge : « Si ces pilules peuvent être responsables de thromboses (phlébites), d’embolies pulmonaires et d’AVC mortels, pourquoi ne pas les avoir retirées du marché ? »
Quant à la Diane 35, traitement contre l’acné utilisé comme contraceptif, elle (et ses génériques) n’est désormais plus en vente. Soit 315 000 femmes priées de trouver une contraception de remplacement. Pourquoi pas plus tôt, puisque la Diane 35 a été reconnue responsable de sept décès depuis 1987 ? Peut-on encore faire confiance à la pilule ? De nombreuses utilisatrices ne savent plus à quel contraceptif se vouer. Désormais, elles ressassent les chiffres de l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM) : 20 décès « prématurés » chaque année, dont 14 imputés aux pilules de 3e et 4e générations. Sans compter plus de 2 500 accidents thrombo-veineux.
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Source : Marie Claire : Bien-être