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C’est pour eux, parents de six enfants, mari et femme depuis le 23 août dernier après dix années de vie commune, un match serré, haletant, éprouvant. Chaque fois que Zahara et Shiloh, dix et huit ans, s’élancent sur la pelouse, s’échangent le ballon et foncent jusqu’au but de l’équipe adverse, Brad Pitt et Angelina Jolie ne peuvent s’empêcher de crisper leurs poings, d’hurler leurs encouragements et de tendre leurs bras au ciel, pour peu que l’équipe de leurs deux filles, membres de l’American Youth Soccer Organization, s’impose au coup de sifflet final. Ce fut le cas ce 14 mars, autour de ce terrain de football de Griffith Park, à Los Angeles. Dix jours avant qu’Angelina ne partage son « journal d’une intervention chirurgicale » dans les colonnes du New York Times.
Deux ans après avoir révélé une mastectomie préventive dans le même quotidien, l’actrice, porteuse du gène défectueux BRCA1 multipliant les risques de cancers du sein et des ovaires à hauteur de 87%, dans le premier cas, et de 50%, dans le second, a donc choisi de médiatiser la seconde opération qu’elle laissait en suspens, mais à laquelle elle a finalement décidé de recourir début mars: l’ablation de ses ovaires et de ses trompes de Fallope. En d’autres termes, à seulement trente-neuf ans, Jolie, fantasme planétaire qui, de son propre aveu, a davantage trouvé son épanouissement dans la maternité qu’à travers ses rôles, est « désormais ménopausée ». Se soumettant déjà à la prise de substituts hormonaux, elle n’ignore rien des conséquences de son choix, bien plus radical qu’une reconstruction mammaire: « Je ne pourrais plus jamais porter la vie et je m’attends à ce que mon corps change. Mais je me sens en paix quoiqu’il advienne, non pas parce que je me sens forte, mais parce que tout ceci fait partie de la vie. Il n’y a rien à craindre. »
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« J’en ai trente-neuf aujourd’hui (…) Il est impossible d’écarter tout risque, je dois vivre avec la menace d’un cancer (…) Mais je suis convaincue que j’ai fait le meilleur des choix pour moi et ma famille. Je suis rassurée sur le fait que mes enfants n’auront pas à dire un jour: ‘maman est morte d’un cancer des ovaires.' »
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Brad Pitt, si discret et pourtant si présent, si bienveillant, dans l’épreuve. A la fin de sa première tribune dans le New York Times, en mai 2013, l’actrice se déclarait « bénie » de l’avoir à ses côtés: « Brad a accompagné chacune de mes opérations au Pink Lotus Breast Center, où je fus traitée. Ensemble, nous sommes parvenus à préserver des moments de rire et complicité, malgré tout. Nous n’avons jamais douté que cette croisade contre le cancer était dans l’intérêt de notre famille et qu’elle nous rapprocherait encore plus. Ce qui a bien été le cas. »
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Demain dans Gala, découvrez le récit intégral de cette croisade contre le cancer que mène Angelina Jolie, pour sa famille, soutenue par son mari, Brad Pitt.
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Source Article from http://www.msn.com/fr-be/divertissement/celebrite/angelina-jolie-le-devoir-de-vivre/ar-AAahvi7?srcref=rss
Source:MSN Belgique – Outlook, Skype, toute l’actualité en continu
