© (Photo: AFP)
La mannequin star, la mieux payée du monde selon le magazine People (qui estime qu’elle gagnera en 2015 46 millions de dollars), révèle ses difficultés dans le Vogue US de l’été 2015.
«Le boute-en-train est un rôle facile à jouer. Mais cela vous pourrit de l’intérieur». La Cara Delevingne qui tire la langue sur ses selfies et se recouvre de fruits pour remercier ses 14 millions de followers sur Instagram change de ton.
Elle confie ses épisodes dépressifs et parle ouvertement de son amour pour les femmes dans le dernier Vogueaméricain, dont la version en ligne a fait le tour du web vendredi 19 juin.
Our July issue is here with @Caradelevingne on her first Vogue cover! http://t.co/LHnL9URLH6pic.twitter.com/qUJNwozwST
— Vogue Magazine (@voguemagazine) June 19, 2015
«J’ai ce désir de jeter l’histoire que j’ai racontée depuis des années», dit-elle en levant son verre pendant l’entretien. «Santé! A une nouvelle histoire!»
Celle-ci met en avant un passé difficile, dans un milieu bourgeois avec une mère accro à l’héroïne, qui encore à ce jour tente de dompter ses addictions. Des difficultés à l’école et un nombre incalculable d’heures passées avec des psychothérapeutes dès l’âge de 9 ans, qu’elle prenait un malin plaisir à envoyer balader. La dépression qui lui est soudain tombée dessus dans son internat quand elle a eu 15 ans.
Cara Delevingne in Vogue (July 2015) pic.twitter.com/5aTQizDGyz
— Cara Delevingne (@CaraDailyUK) June 19, 2015
«Je me griffais jusqu’au sang»
«J’ai été frappée par cette vague massive de dépression, d’anxiété, de haine de moi-même, et ces sentiments étaient si douloureux que je me frappais la tête contre les arbres pour me faire perdre connaissance. Je ne me suis jamais entaillée volontairement, mais je me griffais jusqu’au sang. Je voulais me dématérialiser et que quelqu’un m’emporte.»
«C’est quelque chose dont je n’ai pas souvent parlé, et qui représente pourtant une énorme part de mon identité». Ont suivi les antidépresseurs, psychotropes «plus forts que le Prozac», et bien d’autres substances. «J’étais complètement malade avec ou sans drogues».
«Je savais que si je voulais devenir actrice (ndlr: sa passion de toujours), je devais terminer l’école, mais je me mettais dans un tel était que je ne pouvais pas me réveiller le matin. Le pire étant que je savais que j’avais de la chance, et le fait que j’aurais préféré être morte… je me sentais juste tellement coupable, et c’est un cercle vicieux. Donc je m’attaquais à moi-même encore plus.»
Un suicide frôlé
Aujourd’hui les épisodes dépressifs vont et viennent. «C’est comme si, dès que quelque chose va trop bien pendant trop longtemps, je préférais tout gâcher». Un soir dans son appartement new-yorkais, la vingtenaire multimillionnaire a «juste voulu en finir. Je me suis dis ‘j’ai besoin de décider si je m’aime autant que j’aime l’idée de la mort’».
C’est une chanson sur sa playlist qui a empêché son acte, «SpottieOttieDopaliscious» du groupe Outcast, jouée récemment à l’enterrement d’un ami mort d’overdose d’héroïne, qu’elle a interprété comme un signe de sa part pour la ramener à la raison.
«Il fallait bien accepter le fait que j’étais amoureuse d’une fille»
C’est l’amour qui lui a redonné goût à la vie. Incarnant parfaitement une génération qui refuse d’avoir à choisir entre les catégories déterminant personnalité et sexualité, Cara déclare sa flamme à sa petite amie Annie Clark, mieux connue sous son pseudonyme: St Vincent. «La raison de mon bonheur actuel repose en grande partie sur le fait que je suis amoureuse de ma copine. Et c’est un miracle que ces mots sortent de ma bouche».
«J’ai mis beaucoup de temps à accepter l’idée (ndlr: de la bisexualité), jusqu’à ce que je tombe amoureuse d’une fille à 20 ans et que je reconnaisse qu’il me fallait bien l’accepter. Mais mes rêves érotiques n’impliquent que des hommes.»
«Le truc est que si je trouvais un jour un homme dont je pourrais tomber amoureux, je voudrais l’épouser et avoir ses enfants. Et cela me fait paniquer à mort, parce que je crois que je suis complètement tarée, et j’ai toujours peur qu’un homme prenne ses jambes à sou cou après avoir appris à me connaître vraiment.»
Lire son interview complète (en anglais) sur le site de Vogue
La star de 22 ans aux 14 millions de followers fait sensation en couverture de «Vogue». Elle y confie son amour pour sa petite amie St Vincent et ses épisodes dépressifs.
Source Article from http://www.msn.com/fr-be/divertissement/celebrite/cara-delevingne-parle-sexualit%C3%A9-et-d%C3%A9pression/ar-AAbRniA?srcref=rss
Source:MSN Belgique – Hotmail, Outlook, Skype, actualité, photos et vidéos