Pizzas, burgers, frites… La nourriture grasse vous attire plus que la salade verte ? C’est normal. Une étude américaine publiée le 21 septembre par la revue scientifique Heliyon nous explique pourquoi.
C’est simple : pour que notre organisme déclenche le processus de faim (gargouillis, trou dans l’estomac…), le corps a naturellement associé la nourriture au plaisir. Et ce, pour que l’on se nourrisse et surtout que l’on survive.
Néanmoins, cette association nourriture-plaisir est parfois perturbée. « Nous avons défini le pourquoi et le comment de l’obésité hédoniste (l’obésité liée au plaisir de manger) et avons trouvé que le fait de perturber un certain type de signaux du cerveau pouvait entraîner une suralimentation, surtout de produits riches en graisses », explique le Dr Kevin Niswender, l’un des chercheurs qui a travaillé sur l’étude.
Le gras appelle le gras
Sur des souris de laboratoire, les chercheurs ont étudié le fonctionnement de l’insuline, – l’hormone régulant notamment le taux glucose et les acides gras dans notre organisme -, dans notre cerveau. Les chercheurs ont alors décidé de perturber la sensation de satiété générée par l’insuline.
Comment ? En ôtant les protéines responsables du passage des signaux de l’insuline. Et le résultat étaient sans appel : les souris se tournaient volontiers vers les aliments les plus gras, créant ainsi un cercle vicieux qui les poussaient à en surconsommer.
Ainsi, il en va de même chez l’humain. Lorsque les sensations de satiété sont déréglées, nous pouvons continuer de manger alors que nous n’avons plus faim. Et cela conduit à nous faire prendre des kilos en trop… Pas vraiment l’idéal ! Une étude qui n’est pas vraiment nouvelle puisqu’elle nous rappelle les résultats des enquêtes antérieures déjà menées sur le sujet ainsi que nos envies frénétiques de burgers hebdomadaire.
D’autant qu’à l’origine de cette étude : les scientifiques tentaient de trouver une solution pour limiter l’obésité.
La prochaine étape des chercheurs sera justement de réimplanter ces protéines pour soigner les souris obèses. Une belle avancée qui pourra peut-être résoudre un problème de santé publique.
Et comme le dit l’adage : « Il vaut mieux manger pour vivre que vivre pour manger. »
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,d-ou-vient-notre-passion-pour-la-nourriture-grasse,781654.asp
Source : Marie Claire : Bien-être