Les personnes sans enfants pourront prochainement donner leur sperme ou leurs ovocytes. C’est l’information délivrée par Libération ce dimanche, sur la base d’un décret que le quotidien s’est procuré allant en ce sens. D’après les informations du quotidien, le gouvernement s’apprêterait en effet à autoriser les personnes sans enfants à réaliser des dons de gamètes, ce qui jusqu’alors leur était interdit. Pour être donneur(se), les conditions requises étaient jusqu’à aujourd’hui d’être en bonne santé, d’avoir entre 18 et 37 ans (18 à 45 ans pour les hommes), et d’avoir déjà eu un ou plusieurs enfants. En ouvrant le don de gamètes aux nullipares, le gouvernement espère ainsi augmenter le nombre de donneuses d’ovocytes à 900 par an, soit le double d’aujourd’hui.
Afin d’encourager le don de gamètes, le décret prévoit également une compensation pour les donneurs(ses). Comme le précise Libération, la compensation ne sera pas financière mais en nature. En effet, pour la première fois en France, les donneurs et donneuses pourront désormais conserver une partie du prélèvement de leurs gamètes. Et ce, dans l’idée d’une éventuelle et future procréation médicalement assistée (PMA).
Mais alors que la congélation d’ovocytes est aujourd’hui illégale en France, Libération interroge : « Est-ce un encouragement déguisé pour les femmes (surtout les jeunes) à mettre au frais leurs ovocytes pour mieux les retrouver plus tard une fois leur carrière accomplie à un âge où la fertilité baisse ? ». Afin que le don d’ovocytes reste avant toute autre chose une démarche altruiste, le décret prévoit qu’au moins la moitié des ovocytes « matures » d’un même prélèvement soit destinée au don. D’autre part, Libération précise que si la quantité d’ovocytes prélevée s’avère insuffisante, l’ensemble des gamètes sera destiné au don.
Chaque année, 24 000 naissances ont lieu grâce à une aide médicale. Parmi elles, 5% proviennent d’un don de gamètes.
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Source : Marie Claire : Bien-être