LE MENTAL, CE HÉROS ?
Un job, un couple et l’organisation des activités des enfants ? Cela donne très largement matière à penser, et de préférence à plusieurs choses en même temps ! Dans l’absolu, être multitâche, c’est génial. Attention, pourtant, au syndrome de Wonder Woman. On peut facilement céder au « faux héroïsme » : on se met alors en situation de devoir tout gérer, tout maîtriser, quitte à serrer les dents et à prendre sur soi, jusqu’à tomber d’épuisement.
Et si on tentait de déléguer ? On apprend à faire confiance à son conjoint ou à un collègue de bureau, histoire de s’alléger l’esprit. Et on les laisse prendre les choses en main à leur façon, sans superviser et sans vouloir tout contrôler ! Et pendant ce temps ? On se fait plaisir ! Un bon bouquin, le dernier épisode de notre série préférée, une séance de sport… Bref, on s’offre une activité qui nous plaît et grâce à laquelle notre esprit peut s’évader.
RELÂCHER LA PRESSION
Le perfectionnisme extrême est un autre facteur qui use le mental. S’engager sur la voie de la perfection absolue, c’est en effet une histoire sans fin : on trouvera toujours un nouveau détail à ajuster. Une fixation qui flirte dangereusement avec l’obsession ! Cette tendance s’accompagne parfois d’une insatisfaction chronique. Pour ne pas céder à ces travers, on peut commencer par s’imposer un délai : on consacrera ainsi un temps déterminé à une tâche, et une fois le temps écoulé, on arrête de chercher la petite bête. Et pourquoi ne pas lister noir sur blanc nos petits moments de bonheur de la journée, et les petites et grandes choses que l’on a accomplies ?
SAVOIR LÂCHER-PRISE SANS CULPABILITÉ
Décider de s’octroyer une pause, ce n’est pas le plus compliqué ! En revanche, notre esprit n’est pas toujours décidé à coopérer : on voudrait bien arrêter de penser, mais on n’y arrive pas. Commençons par identifier cette petite voix intérieure qui nous harcèle et qui vient tout gâcher. Pour le mental, l’angoisse, le stress ou la culpabilité sont de vrais empêcheurs de tourner en rond. Pour les vaincre, on peut s’adonner à la méditation ou à la sophrologie, qui permettent de canaliser les pensées et de se détendre physiquement et mentalement.
SE DÉCONNECTER POUR POUVOIR SE REPOSER MENTALEMENT
Par la grâce de la technologie, nous voilà hyper connectés en permanence. Et ce n’est pas toujours bon pour le mental ! Effectivement, on peut être tenté de s’interrompre dès que notre smartphone nous siffle. Hélas, cette habitude nuit gravement à notre capacité de concentration. Ce flot incessant d’information, souvent anxiogène, se révèle aussi épuisant mentalement. Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l’on cesse de bondir à chaque alerte !
Crédit phot : IStock/peshkov
METTRE LE MENTAL EN SOMMEIL
Le mental a lui aussi besoin d’une bonne nuit de sommeil ! Et pourtant, il est tout à fait capable de nous empêcher de dormir, même lorsque l’on est vraiment fatigué. Des idées qui se bousculent, des préoccupations qui resurgissent et le cerveau semble tout à coup fonctionner à plein régime. C’est que le soir venu, il a besoin de se mettre en condition, avant de pouvoir se mettre en pause !
Certaines activités ont effectivement tendance à le stimuler. Et surfer sur le Net ou regarder un film d’action avant juste avant de dormir, ce n’est pas fait pour aider le mental à se déconnecter ! L’astuce ? Ne pas aller directement se coucher, mais privilégier un moment plus calme, en lisant un peu, en écoutant une musique douce ou en pratiquant un petit exercice de respiration.
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,mental-j-apprends-a-debrancher-mon-cerveau,795692.asp
Source : Marie Claire : Bien-être