Pour la première fois, les candidats sont des célébrités de tous horizons venues tester leur côté aventurier. Ma fille de 14 ans fait aussi partie du voyage. Dans le nord du pays, une équipe a déjà préparé le terrain : le jeu peut commencer.
La première étape est prévue à Gangotri, une montagne vénérée par les Indiens, où le Gange prend sa source. Le trajet doit durer quatre heures. Nous commençons l’ascension et croisons des milliers de pèlerins en tenue orange qui recueillent l’eau sacrée du fleuve. Le paysage est sublime. En pleine contemplation, nous entendons soudain des craquements. Puis, devant nous, dans un fracas assourdissant, des tonnes de roches se détachent. Nous sommes bloqués, la route est détruite et de nouveaux éboulements se produisent. Par chance, notre petit groupe réussit à les éviter. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Les blessés se comptent par centaines.
Fin du calvaire à Rishikesh© Patrick Fouque« J’ai réchappé à l’effondrement d’une montagne indienne »
Alors que nous attendons les artificiers pour déblayer le chemin, nous voyons passer un camion rempli de cadavres : leur bus a raté un virage. Une candidate craque et fond en larmes. Les Indiens, eux, restent calmes et fatalistes. La nuit tombe, la montagne continue de s’effriter. A chaque éboulement, ma fille me prend la main. Je dois rester fort et surjouer la sérénité pour ne pas l’inquiéter davantage. Il fait un froid glacial, nous n’avons rien à manger et nulle part où dormir. Malgré tout, chacun essaie de trouver le sommeil en priant qu’il n’y ait pas de nouveaux effondrements. Le repos est de courte durée. Le jour se lève, et la perspective de débuter l’aventure au sommet de Gangotri s’éloigne de plus en plus. L’embouteillage de pèlerins est énorme. Plus nous attendons, plus l’émission est en péril. Il faut trouver une solution. Des centaines d’Indiens escaladent l’amas de roches qui bloquent la descente. Nous décidons de faire pareil. Nous laissons nos chauffeurs avec les bus.
Au bout de vingt minutes et malgré le danger, nous arrivons enfin de l’autre côté. Des voitures nous ramènent à Rishikesh, un village en contre-bas. Nous sommes sauvés. Ce jour-là, la montagne sacrée était en colère, mais les dieux étaient avec nous.
« En Russie, notre sécurité est confiée à un ancien responsable du KGB. Impressionnant, il ne souriait jamais. Sa carte militaire datait de l’URSS et était donc périmée. Mais peu importe où on allait, dès que “Pékin Express” rencontrait un problème d’autorisation de tournage, il brandissait sa carte et tout s’arrangeait. Vingt-cinq ans après, le pouvoir soviétique faisait encore effet ! »
« Le désert tunisien, mon premier voyage marquant : C’était en 1980, avec mes parents, j’avais 12-13 ans. A l’époque, ce genre de périple était peu fréquent. Depuis, j’ai développé une fascination pour les déserts. J’en ai vu beaucoup ! »
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