Si la prudence est mère de sûreté, la patience pourrait être celle de la longévité. C’est ce que vient de révéler une équipe de scientifiques de Singapour qui a étudié les effets de la patience sur un panel de 1000 étudiants en bonne santé.
Le principe du test était plutôt simple : il s’agissait en effet d’un jeu où les étudiants pouvaient soit recevoir un don de 100$ dès le lendemain ou attendre un mois pour avoir un montant plus élevé. Les étudiants étaient donc répartis en fonction de leur choix. Ensuite les chercheurs se sont penchés sur les échantillons de sang des participants afin de déterminer si leur décision pouvait être expliquée par une caractéristique physiologique. En étudiant leurs télomères – minuscules capsules biologiques sur les extrémités des chromosomes qui protègent l’ADN contre des dommages – les chercheurs ont découvert que l’impatience avait une récurrence physique.
En effet en vieillissant, les télomères raccourcissent – ce qui augmente les probabilités de développer une maladie liée à l’âge. Là où l’étude apporte réellement une nouveauté : c’est que « les bénévoles qui se sont révélés moins patients étaient plus susceptibles d’avoir des télomères plus courts ». Si les chercheurs ne peuvent pas encore assurer que la patience a une incidence directe sur la longueur des télomères et donc de la durée de vie, ou si au contraire c’est la petite taille des télomères qui rendrait impatient. Quoiqu’il en soit, « l’effet de vieillissement a été particulièrement prononcé chez les femmes, une différence que les chercheurs croient peut être expliquer par les hormones sexuelles ».
Une raison suffisante pour travailler sa patience, non ?
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,les-femmes-impatientes-vieillissent-plus-vite-que-les-autres,815726.asp
Source : Marie Claire : Bien-être