Adolescente, vous ressembliez à quoi ?
J’étais un garçon manqué, je vivais à la campagne, je m’habillais tous les jours pareil. J’achetais mes vêtements en Espagne où je passais mes vacances pour trouver des choses moins stéréotypées.
Vous autorisez-vous à sortir sans maquillage ?
Oui, tous les jours, pour laisser ma peau respirer. Je me maquille rarement, avec par exemple juste une bouche rouge.
Le sport fait-il partie de votre vie ?
Je fais du Pilates jusqu’à cinq ou six fois par semaine. Cela apprend à utiliser son corps en profondeur, empêche d’avoir mal au dos et corrige tellement la posture qu’on gagne 2 cm en une séance. Et la sensation d’être forte sur ses jambes.
A quel âge avez-vous trouvé votre style ?
Vers 18 ans. Je déteste porter des vêtements qui me déguisent, me serrent ou m’entravent. Comme je n’aime pas faire les magasins, il m’arrive de prendre un même modèle en plusieurs exemplaires. Je porte trop peu de talons, essentiellement des jeans ou des pantalons, plutôt des matières naturelles et de l’uni.
Quel regard portait votre mère sur votre physique ?
On est toujours les plus beaux enfants de ses parents. Ma mère a quatre filles. Elle était vendeuse dans une grande maison de mode. Elle est élégante, moderne, inspirante même si elle est très twin-sets alors que je n’aime pas les ensembles.
Votre plus mauvais réflexe beauté ?
Je fume, mais j’ai commencé tard. Je suis plutôt quelqu’un de sain. Je connais le luxe et la liberté de la vie sans cigarette, alors je peux dire qu’un jour j’arrêterai.
Quelle est votre addiction ?
Je transporte partout avec moi un petit rouleau de jade aux propriétés apaisantes et calmantes. Je le mets au frigo et je le passe sur mon visage pour me détendre et me réveiller. Ça ne coûte rien.
Votre secret après une nuit blanche ?
Ce rouleau. Et boire beaucoup d’eau.
Le parfum qui vous ressemble le plus ?
Je suis très « old school », de l’école qui voudrait qu’on soit aussi fidèle à un parfum qu’aux produits de beauté ou aux vêtements. C’est tellement propre à l’identité. Valentino Donna est une belle rose, à la fois complexe et subtile. J’ai déjà pensé à trois femmes de générations différentes qui pourraient porter ce classique intemporel. Comme tout bon parfum, il ne s’exprimera pas de la même façon sur chacune.
Le dernier produit qui vous a épatée ?
Rien de nouveau, parce que ma peau est très allergique et que c’est plus simple quand on voyage beaucoup.
Vieillir vous angoisse-t-il ?
J’ai grandi très vite, je faisais plus que mon âge et puis cela s’est inversé. A 29 ans, je parais plus jeune, on peut ne pas me prendre au sérieux. Je me dis qu’avec les années, j’aurai des opportunités de rôles différents, la possibilité d’évoluer. De toute façon, je déteste la chirurgie esthétique.
Quelle est pour vous la plus belle définition de la beauté ?
Quelque chose de simple, de nature, d’élégant, de vrai. Si c’était une femme, ce serait Charlotte Rampling, pour son charisme et parce qu’elle est intacte.
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Source : Marie Claire : Beauté