En France, on estime à 49 000 le nombre de cancers du sein diagnostiqués chaque année. Et dans près de 40% des cas, les femmes ont recours à une mastectomie. Une intervention chirurgicale lourde et douloureuse tant physiquement que psychologiquement.
Il existe 3 types de mastectomies
« VRAI »
la mastectomie totale : l’intégralité de la glande mammaire, l’aréole, le mamelon et une grande partie de la peau du sein sont retirés. Réalisée en prévention, cette opération chirurgicale réduit au maximum les risques de contracter un cancer du sein.
la mastectomie conservatrice de l’étui cutané : l’intégralité de la peau du sein est conservée, mais pas celle de l’aréole ni celle du mamelon. Esthétiquement la transformation est moins importante qu’avec une mastectomie totale mais pas les risques d’infection.
la mastectomie conservatrice de la plaque aréolo-mamelonnaire : l’aréole et le mamelon sont conservés. Cette mastectomie sous cutanée offre un résultat plus esthétique mais également plus risqué (avec entre autres des risques d’infection et une élimination totale des cellules cancéreuses qui ne survient que dans la moitié des cas).
La reconstruction mammaire est systématique après une mastectomie
« FAUX »
Après une mastectomie, les femmes ont le choix de recourir ou non, à une reconstruction mammaire. Mais ce choix ne s’applique pas directement à toutes les femmes, notamment celles qui suivent une radiothérapie, en surpoids, celles qui souffrent d’hypertension artérielle ou qui sont sujettes au tabagisme, ou encore celles pour qui l’anesthésie est contre-indiquée par exemple. Auxquels cas, il faudra attendre que la situation se régule avant de recourir à une reconstruction mammaire, ou bien y renoncer.
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Il est toujours plus prudent de subir une double mastectomie
« FAUX »
Bien sûr que non, puisque chaque cas est différent. Mais la double mastectomie peut s’avérer importante, voire indispensable, pour les femmes subissant des mutations génétiques.
Il n’est plus possible d’allaiter après une mastectomie
« FAUX, mais »
Si les femmes ayant subi une mastectomie conservatrice allaitent leur enfant plus aisément que celles ayant subis une mastectomie totale, il semblerait que la majorité d’entre elles préfèrent tout de même allaiter avec le sein qui n’a pas été touché par l’opération. Allaiter avec le sein ayant été malade n’est donc pas impossible, mais l’allaitement sera probablement un peu plus douloureux et la production de lait moins importante.
Toutefois, si les médecins ne contre-indiquent pas l’allaitement lorsque la rémission est totale, il faut s’assurer que si traitement médicamenteux il y a, celui-ci ne pose aucun problème pour allaiter.
Il existe 3 formes de reconstruction mammaire après une mastectomie
« VRAI »
Après une mastectomie, la reconstruction mammaire peut être immédiate, c’est à dire être réalisée en même temps que la mastectomie, ou bien différée, par le biais d’une nouvelle intervention chirurgicale quelques temps après. Enfin, il existe trois formes différentes de reconstruction mammaire :
La reconstruction par implant : lors d’une opération chirurgicale, une prothèse mammaire est placée sous le muscle pectoral de la femme.
La reconstruction par lambeau : lors d’une opération chirurgicale, des tissus graisseux provenant d’autres parties du corps sont utilisés.
La reconstruction par injection : lors d’une opération chirurgicale, des tissus graisseux sont injectés sous une coque, placée à la place du sein, pour recréer la forme de celui-ci.
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,les-vrais-faux-de-la-mastectomie,783470.asp
Source : Marie Claire : Bien-être