Vous n’avez pas pu passer à côté de la tendance healthy du moment : le chou kale. Cuisiné à toutes les sauces par les foodistas option healthy et autres serial instagrameuses, le « kale » (prononcé key-ï-le) fait désormais partie de notre quotidien.
Le kale, chouchou des assiettes (sauf de la mienne)
Voilà près de deux ans déjà que ce chou vert qui ressemble à un brocolis flétri (on a compris que je n’étais pas sa première fan, n’est-ce pas ?) a fait une entrée remarquée dans nos assiettes. Plus concentré en vitamine C qu’une orange, ce cousin du chou vert est un bijou nutritionnel : vitamines A et C en pagaille et teneur en calcium plus importante qu’un verre de lait. Certes. Question goût, c’est une autre histoire.
La première fois que l’on m’a proposé de goûter le kale, c’était sous la forme de chips. En d’autres termes, les feuilles du chou avaient été séchées puis salées et mises dans une boîte. Pas de matière grasse… pas de plaisir non plus à la dégustation ! Toutefois, mon dégoût dénotait clairement avec les cris d’enthousiasme de mes collègues adeptes de la raw food.
Le kale, deuxième essai (et deuxième échec)
Plutôt rebutée par ces débuts désastreux, je ne me suis tenue éloignée dudit chou pendant plusieurs semaines jusqu’à ce que ma meilleure amie débarque tout sourire à un apéritif avec un litre de mixture verte. « Kale, brocolis et kiwi », annonce-t-elle fièrement. Malgré un réel blocage, je trempe mes lèvres dans ce qui s’apparente réellement au jus d’herbe que je préparais pour mes poupées pour jouer à la dinette. Nouvelle déception, qui crée presque un fossé entre le kale et moi.
Depuis, je l’évite. Quelle que soit sa forme, le chou kale ne me fait aucunement saliver. Je l’accepte de temps en temps pour ne pas froisser une amie ou quand il est noyé sous de la sauce vinaigrette ou du fromage fondu. Mais si je peux ne pas en manger, je ne me fais pas prier ! Sans compter les alertes du corps médical qui pointe doigt la présence de métaux lourd dans ce cousin du chou vert. L’absorption de ces métaux pourraient être dangereux pour la santé. Très peu pour moi, donc.
Dernier espoir ? Porter du « kale » plutôt que de le manger !
Reste une forme peu connue dans laquelle le kale me séduit : en sweat-shirt ! Découvert dans le clip homemade de Beyoncé pour son titre 9/11, on peut dire le kale m’a fait succomber. Pour une fois qu’on peut mêler kale et bon goût dans la même phrase…
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,non-le-kale-ne-passera-pas-par-moi,751194.asp
Source : Marie Claire : Bien-être