Hospitalisations, consultations chez le médecin, crises d’asthme, bronchites chroniques, développement d’allergies mais aussi journées d’activité restreintes… Tandis que les chiffres des accidents de la route baissent, il semblerait que nous ne soyons pas assez inquiétés de la dangerosité de la pollution atmosphérique liée à l’émission de gaz toxiques par les véhicules à moteur et les usines. Tout aussi meurtrière mais bien plus sournoise, la pollution de l’air fait chaque année des milliers de victimes dans le monde, sans que nous en ayons conscience… Et c’est sans compter les conséquences économiques de cette pollution, avec la commission d’enquête sénatoriale chargée d’évaluer son coût qui vient d’estimer qu’elle coûterait entre 1 100 et 1 600 € par an et par habitant…
La pollution atmosphérique désigne la concentration croissante dans l’air de gaz et de particules polluantes. Elle se caractérise par une altération des niveaux de qualité et de pureté de l’air et a pour principales victimes les jeunes enfants (toux, rhinites, bronchiolites…) mais aussi chez les adultes avec de l’asthme, des maladies cardiaques – facteur de risques d’infarctus – et d’angine de poitrine. Pour se protéger de la pollution il y a néanmoins des solutions, à adopter en particulier lors des pics de pollution pour limiter ses nuisances.
Nos 5 conseils anti pollution :
Eviter de sortir aux heures les plus chaudes, en particulier pour les personnes sensibles. Mais il est conseillé de continuer à aérer régulièrement son logement, de préférence aux heures « creuses », c’est-à-dire tôt le matin et tard le soir.
Eviter les lieux les plus fréquentés où la pollution risque d’être plus importante.Les piétons doivent éviter la proximité des routes trop fréquentées et le cœur des grosses agglomérations. Idem pour les enfants en poussette qui doivent rester éloignés le plus possible des pots d’échappement des voitures. Néanmoins il est inutile de porter un masque lorsqu’on sort, car les particules sont trop petites pour que ces derniers puissent les filtrer, « C’est souvent plus une gêne qu’une aide », assure Arthur Depas d’AirParif, interrogée par FranceTV info.
Eviter le sport en plein air en cas de pics de pollution.Le sport en plein air (jogging, marche, vélo) est déconseillé car il décuple l’inspiration de l’air vicié dans l’effort physique que nous faisons. il vaut mieux faire sa séance de sport durant les heures les moins chaudes de la journée, tôt le matin ou tard le soir.
Eviter les travaux domestiques tels que la peinture dont l’association solvant et pollution est encore plus néfaste en irritant les voies respiratoires : « Car la peinture et les solvants vont aggraver les réactions du corps face à la pollution ».
Eviter l’usage de la voiture, notamment pour des petits trajets de moins de deux kilomètres. Contrairement aux idées reçues, l’habitacle d’une voiture ne permet pas de protéger de la pollution. Dans son véhicule, une personne respire même deux fois plus de particules qu’un piéton. Mieux vaut donc privilégier la marche à pied ou les transports en commun.
Source Article from http://www.marieclaire.fr/,pollution-air-dangers-conseils,739258.asp
Source : Marie Claire : Bien-être