Il y a un peu moins d’un mois, le 12 juillet, la France autorisait la vente de médicaments sans ordonnance sur internet : une commercialisation encadrée de 4.000 médicaments disponibles sur le site de chaque pharmacie qui en fait la demande. L’objectif de l’Etat était alors de faire baisser les prix des médicaments. En effet, dans de nombreux pays ayant autorisé cette pratique, comme l’Italie, les prix auraient baissé de près de 25 % en moyenne. Mais méfiez-vous des médicaments à trop bas prix qui peuvent provenir de sites illégaux qui vendent des médicaments contrefaits. Car, en moins d’un mois, onze sites internet suspects ont déjà été détectés par l’Ordre national des pharmaciens, qui a déposé plainte. Des portails qui seraient basés en Belgique ou en Russie, ce qui pourrait rendre le travail des enquêteurs difficile, voire impossible.
Rien de nouveau, a priori, puisque de nombreux sites étrangers proposaient déjà leurs services de façon illégale en France. Mais ceux-ci rivalisent d’ingéniosité pour attirer les consommateurs français. Et ce qui fait aujourd’hui polémique, c’est que ces sites ont tout de portails officiellement autorisés par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) : textes en français, logos et noms de domaines à consonance française, couleurs bleu, blanc, rouge à tout va… Mais derrière ces vitrines se cachent souvent des sociétés peu scrupuleuses, vendant des médicaments contrefaits. Danger, donc.
Pour mettre fin à cette première polémique, l’ANSM a tenu à rappeler que les officines en ligne ne sont autorisées que pour les pharmacies ayant une existence physique. L’Agence de sécurité du médicament publie d’ailleurs sur son site officiel la liste des officines autorisées à vendre des médicaments en ligne. Elles sont aujourd’hui 44. Pas une de plus !
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Source : Marie Claire : Bien-être