C’est le père qui a lancé l’alerte. Dans la journée du 13 février, à 14h50, Fatima et ses deux enfants se sont envolés pour Amsterdam. À 19h, ils ont pris un autre vol en direction la Turquie. La mère avait réservé un billet d’avion aller-retour et un séjour à l’hôtel. Leur disparition était donc bien préparée.
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Le jour de leur départ, le père s’était inquiété de voir que tous les effets personnels de sa femme avaient disparu, ainsi que ceux de ses enfants. Un des frères de la mère, Youssef B., était parti en Syrie depuis déjà plusieurs mois. Elle serait parti le rejoindre.
Rapatrier les enfantsLe père des deux jeunes enfants, E.B Faouzi, s’est rendu en Turquie pour retrouver ses enfants. Le parquet de Bruxelles a indiqué qu’il recherchait activement la mère, âgé de 32 ans, ses deux fils, 5 et 3 ans, ainsi que ses deux frères. « Jusqu’à ce jour, les enfants n’ont pas pu être localisés, ni en Turquie, ni en Syrie. Nous coopérons étroitement avec les autorités turques », indique le parquet, qui ajoute vouloir les rapatrier lorsqu’ils seront localisés.
Le départ des enfants est considéré comme un enlèvement parental international. En ce sens, le père peut initier une procédure de rapatriement, ce qu’il n’a à l’heure actuelle pas fait. Le Traité de La Haye, par lequel sont liés la Belgique, que la Turquie et la Syrie, prévoit notamment que lorsque des enfants sont emmenés à l’étranger sans l’accord de l’autre parent, ceux-ci doivent être ramenés dans leur pays d’origine. « Il est évident que cette procédure aura une chance d’aboutir uniquement si les enfants se trouvent encore en Turquie. Comme la Syrie est en état de guerre, il est impossible d’établir concrètement des contacts avec l’autorité centrale syrienne », précisent les autorités judiciaires bruxelloises.
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